secrétaire

5e édition

SECRÉTAIRE.

s. masc.
■  Celui dont l’emploi est de faire et d’écrire des lettres, des dépêches pour son maître, pour celui dont il dépend. Secrétaire d’État. Secrétaire des Commandemens. Secrétaire du Cabinet du Roi. Secrétaire d’un Prince, d’un Officier de la Couronne. Secrétaire d’un Ambassadeur. Secrétaire des Brefs.
On appelle Secrétaires du Roi, Maison, Couronne de France et de ses Finances, Les Officiers qui dressent les Lettres qui s’expédient en Chancellerie. La Charge de Secrétaire du Roi anoblit. Secrétaire du Roi au grand sceau, au petit sceau.
On appelle Secrétaire d’Ambassade, Celui qui est nommé et gagé par le Roi, pour faire et pour écrire les dépêches de l’Ambassade.
On appelle aussi Secrétaire, Celui qui rédige par écrit les actes, les délibérations de quelque assemblée notable. Le Secrétaire du Concile. Le Secrétaire de l’Assemblée générale du Clergé de France. Le Secrétaire du Conseil. p. 552Le Secrétaire des États, d’une Académie, d’une Compagnie.
On appelle communément et par politesse, Secrétaires, Les Clercs des Magistrats. Mon Rapporteur a promis de voir mon procès, dès que son Secrétaire en aura fait l’extrait.
On appelle aussi Secrétaire, un Bureau où l’on écrit et où l’on renferme des papiers. J’ai laissé ce papier dans mon secrétaire.
■ Secrétaire, se dit principalement en France, d’Un Officier attaché à un Corps, ou nommé dans une Assemblée, pour en rédiger les actes, et entretenir la correspondance.
Supplément contenant les mots nouveaux en usage depuis la Révolution

✻SECRÉTAIRE.

s. m. Officier attaché à une autorité publique, pour en rédiger les actes, et en tenir la correspondance. On dit : Le Secrétaire-Greffier d’une Municipalité, le Secrétaire-Greffier d’un Tribunal, etc.
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