secours
SECOURS
nom masculinÉtymologie : xie siècle. Issu du latin populaire succursum, supin substantivé de succurrere, « courir sous, être au-dessous ; affronter, secourir ».
1.
Action de secourir un être vivant, de lui apporter de l’aide lorsqu’il est en situation de détresse, de péril.
Un prompt secours.
Aller, courir, voler au secours de quelqu’un.
Porter secours à un animal blessé.
Secours d’urgence.
Secours en montagne, en mer.
Appeler, crier au secours.
Venez à mon secours ! ou, elliptiquement, À mon secours ! (vieilli) ou Au secours !
Il ne m’a pas été d’un grand secours.
Il a réussi avec, sans le secours d’autrui.
Implorer le secours de Dieu.
Demander, refuser les secours de la religion, les sacrements.
Par extension.
Les alliés se portèrent au secours de la ville occupée.
▪ Loc.
Premiers secours, soins d’urgence que l’on prodigue à un blessé pour écarter tout danger imminent et lui assurer de bonnes conditions de transport vers un hôpital.
Prodiguer les premiers secours à un noyé.
Plan d’organisation des secours ou, par abréviation, plan Orsec, voir Plan III.
De secours, se dit d’une chose, d’une structure, etc. destinée au sauvetage de victimes d’accident, ou du groupe de personnes affecté à cette tâche.
Une trousse de secours.
Un centre, un poste de secours.
Les assiégés attendaient l’arrivée de la colonne de secours.
Une équipe de secours.
De secours se dit aussi de ce qui vient remplacer une chose qu’on utilise habituellement mais qui n’est plus accessible ou ne fonctionne plus.
Porte de secours ou, plus souvent, Issue de secours, destinée à faciliter l’évacuation d’un bâtiment en cas de danger.
Parachute de secours.
Roue de secours, voir Roue.
▪ S’emploie dans la dénomination de certains organismes de charité et de solidarité.
Le Secours catholique.
Héritier du Secours rouge international, le Secours populaire français fut créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
▪ En composition.
Police-secours, service public affecté aux interventions d’urgence.
▪ Par métonymie.
Troupe qu’on envoie appuyer une unité trop faible pour résister à l’ennemi (on dit plutôt aujourd’hui Renfort).
On lui envoya un secours de vingt mille hommes.
Par extension. Au pluriel.
Ceux qui sont chargés de secourir les personnes en danger, les victimes d’accident.
Appeler les secours.
Les secours sont intervenus sans délai.
2.
Aide financière, prestation en argent allouée à une personne, à un ensemble de personnes dans le besoin.
Le certificat d’indigence permettait autrefois de recevoir des secours publics.
Les ouvriers en grève mirent rapidement en place une caisse de secours.
Les époux se doivent mutuellement secours, il leur incombe, selon le Code civil, de subvenir réciproquement à leurs besoins pécuniaires.
▪ Loc. vieillie.
Société de secours mutuel ou de secours mutuels, association à but non lucratif qui repose sur le mutualisme (on dit aujourd’hui Société d’assurance mutuelle ou, elliptiquement et subst., Mutuelle).
Voir aussi
- [Terminologie (FranceTerme)] :
Liens externes
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- secondement, adv.
- seconder, v. tr.
- secondines, n. f. pl. [7e édition]
- secouement, n. m.
- secouer, v. tr. et pron.
- secoueur, n. m.
- secourable, adj.
- secourir, v. tr.
- secourisme, n. m.
- secouriste, n.
- secours, n. m.
- secousse, n. f.
- secret, -ète [I], adj.
- secret [II], n. m.
- secrétaire, n.
- secrétaire-greffier, n. m.
- secrétairerie, n. f.
- secrétariat, n. m.
- secrétariat-greffe, n. m.
- secrète, n. f.