côte
7e édition
CÔTE.
s. f.■
Os courbé et plat qui s’étend depuis l’épine du dos jusqu’à la poitrine. Il a une côte froissée. Il s’est cassé une côte. Dieu forma Ève d’une côte d’Adam. Côte de bœuf, de cheval, de baleine.
Vraies côtes, Celles d’en haut, qui aboutissent au sternum ; et Fausses côtes, Celles d’en bas, qui n’aboutissent point au sternum.
Fam., On lui compterait les côtes, se dit D’une personne ou d’un animal extrêmement maigre.
Fig. et pop., Mesurer les côtes à quelqu’un, Le battre à coups de bâton, de plat d’épée, de nerf de bœuf, ou de quelque chose qui plie en frappant. Rompre les côtes à quelqu’un, Le battre à outrance.
Prov. et fig., Serrer les côtes à quelqu’un, Le presser vivement, le poursuivre avec chaleur, pour l’obliger à faire quelque chose. Il ne voulait pas payer, on lui a si bien serré les côtes, que…
Côte à côte, À côté l’un de l’autre. Ils allaient côte à côte. Ils marchaient, ils étaient côte à côte. On dit de même, Côte à côte d’un tel.
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Côte, signifie aussi figurément, dans quelques phrases, Ligne, extraction. Nous sommes tous de la côte d’Adam.
Prov. et fig., Il s’imagine être de la côte de saint Louis, se dit D’un homme qui se pique mal à propos d’une haute naissance. On le connaît, il n’est pas de la côte de saint Louis.
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Côte, se dit par analogie, de Plusieurs choses qui ont quelque ressemblance avec les côtes des animaux. Côte de melon, de citrouille, etc. Pomme de reinette à côtes. Côte de luth.
Les côtes d’un bâtiment, d’un navire, Les p. 412pièces qui sont jointes à la quille, et qui montent jusqu’au plat-bord.
La côte d’une feuille, La grosse nervure du milieu, qui est formée par le prolongement du pétiole. Les insectes ont tellement rongé cette feuille, qu’il n’en reste plus que la côte.
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Côte, se dit de même, en Architecture, Des saillies qui divisent et ornent la surface concave d’une voûte sphérique, ou la surface convexe d’un dôme. Côtes de coupole. Côtes de dôme.
Il se dit également Des listels qui séparent les cannelures d’une colonne.
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Côte, signifie aussi, Le penchant d’une montagne, d’une colline. Belle côte. Côte fertile, agréable. Côte rude. Une côte bien raide. Côte de vignobles. Côte plantée de vignes, de bois. Côte de tel endroit, de telle montagne. Le long de la côte. Sur la côte. Sur le haut de la côte. Au bas de la côte.
À mi-côte, Vers le milieu du penchant d’une côte. Une maison bâtie à mi-côte.
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Côte, se dit en outre Des rivages de la mer. Côte basse, escarpée. La côte est inabordable. La côte ou les côtes de France, d’Angleterre, etc. La France a plus de cinq cents lieues de côtes. Les côtes de l’Océan, de la Méditerranée, etc. Donner à la côte. Se briser à la côte. Se perdre sur une côte. Le vent le poussa, le jeta à la côte, sur la côte. Ce bâtiment est échoué sur la côte, est à la côte. Il rasait la côte. Ranger la côte. Ils découvrirent la côte. Les matelots crièrent côte. On alluma des feux le long des côtes. Des batteries qui défendent la côte. Les habitants des côtes. Toutes les côtes étaient en armes.
Il se dit quelquefois, par extension, Des approches de la terre, jusqu’à une certaine distance au large. Côte pleine d’écueils, pleine de bancs. Côte dangereuse. L’armée navale parut à la côte, sur la côte, sur nos côtes. Les pirates qui couraient nos côtes. Nettoyer les côtes des corsaires dont elles sont infestées.
En termes de Marine, Faire côte, Faire naufrage sur le bord d’une terre. Ce navire a fait côte avant de pouvoir virer de bord.
Gardes-côtes, Milice particulièrement chargée de la garde des côtes. Il se dit également de Vaisseaux armés pour défendre les côtes.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- costaricain, -aine, adj.
- costaud, -aude, adj.
- costière, n. f.
- costume, n. m.
- costumé, -ée, adj.
- costumer, v. tr.
- costumier, -ière, n.
- cotangente, n. f.
- cotation, n. f.
- cote, n. f.
- côte, n. f.
- coté, -ée, adj.
- côté, n. m.
- coteau, n. m.
- côtelé, -ée, adj.
- côtelette, n. f.
- coter, v. tr.
- coterie, n. f.
- côtes-du-rhône, n. m. inv.
- coteur, n. m.