torrent

TORRENT

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin torrens, « cours d’eau qui peut s’assécher » et « fleuve impétueux », forme substantivée du participe présent de torrere, « sécher, dessécher ».
■  Cours d’eau situé dans une région accidentée, au régime irrégulier, qui peut s’enfler rapidement et avoir un débit rapide, voire violent. Le torrent est à sec. Ce torrent, alimenté par la fonte du glacier, ne coule qu’au printemps et en été. Un torrent impétueux. Un torrent grossi par les pluies ravagea toute la vallée. Un torrent de montagne. Ces ravins ont été creusés par des torrents. Le bassin de réception, le canal d’écoulement, le cône de déjection d’un torrent.
▪ Par analogie. Des torrents de boue, de lave.
▪ Loc. et expr. fig. Pleuvoir, s’écouler à torrents ou, moins souvent, en torrents, profusément. Il pleut à torrents. Verser un torrent, des torrents de larmes, pleurer abondamment. Un torrent, des torrents de sang, une grande quantité de sang. L’ennemi répandit des torrents de sang.
▪ Fig. Pour parler de ce qui survient en grande quantité et souvent avec une certaine violence. Il éructa un torrent d’injures. Vieilli ou litt. Pour parler de ce à quoi il est difficile de ne pas céder. Le torrent des passions. Ce scandale est un torrent qui entraîne tout sur son passage.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.